Détails sur Timbuktu

Timbuktu
Le 18 octobre à 21h15

Synopsis

Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya  et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans.

En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires,  les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques.

Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou  le pêcheur qui s’en est pris à GPS sa vache préférée.

Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…

 

                                         Le réalisateur : Abderrahmane Sissako

Après une enfance au Mali, Adberrahmane Sissako est formé à l’Institut fédéral d’Etat du Cinéma à Moscou. C’est là qu’il tourne ses premiers courts métrages dont Octobre, présenté en 1993 dans la section « Un certain regard » du Festival de Cannes.

Réalisateur de La Vie sur terre (1998) présenté par Arte dans le cadre de sa sélection « 2000 vu par… « , Adberrahmane Sissako retourne sur la Croisette en 2002 pour En attendant le bonheur, lauréat du Prix de la critique internationale, dans lequel il dénonce l’impuissance des pouvoirs publics africains et les politiques anti-immigration des pays occidentaux.

Les relations Nord / Sud sont une nouvelle fois abordées en 2006 dans Bamako avec la comédienne Aïssa Maïga, fable humaniste projetée à Cannes en Sélection Officielle Hors Compétition. Il tourne deux documentaires en co-réalisation la même année avec 8, puis en 2008 avec Histoire de droits de l’Homme.

En 2014, Adberrahmane Sissako revient à la fiction avec le drame Timbuktu, en y puisant son inspiration dans un fait d’actualité qui se déroula au Mali en 2012. Le film est présenté en Compétition au Festival de Cannes 2014.

Filmographie
1989 LE JEU (court-métrage)

1993 OCTOBRE (court-métrage)

1995 LE CHAMEAU ET LES BÂTONS FLOTTANTS (court-métrage)

1996 SABRIYA (court-métrage)

1997 ROSTOV-LUANDA (documentaire)

1998 LA VIE SUR TERRE (long-métrage)

2002 HEREMAKONO (En attendant le bonheur) (long-métrage)

2006 BAMAKO (long-métrage)

2007 LE RÊVE DE TIYA / 8 (court-métrage)

2008 N’DIMAGU « LA DIGNITÉ » (court-métrage)

2010 JE VOUS SOUHAITE LA PLUIE (court-métrage)

Note du réalisateur

Le 29 juillet 2012 à Aguelhok, une petite ville au nord du Mali, alors que plus de  la moitié du pays est occupée par des hommes dont la plupart sont venus d’ailleurs s’est produit dans l’indifférence quasi totale des médias et du monde un crime innommable. Un couple d’une trentaine d’années qui a eu le bonheur de faire deux enfants a été lapidé jusqu’à la mort. Leur crime : ils n’étaient pas mariés. La scène de leur mise à mort diffusée sur internet par les commanditaires est horrible. La femme meurt au premier coup de pierre reçu, et l’homme émet un cri rauque, puis un silence. Peu de temps après, ils seront déterrés pour être enterrés plus loin. Aguelhok n’est ni Damas ni Téhéran. Alors on ne dit rien. Ce que j’écris est insupportable, je le sais. Je ne cherche aucunement à émouvoir pour promettre un film. Et, puisque maintenant je le sais, je dois raconter dans l’espoir qu’aucun enfant ne puisse apprendre plus tard que leurs parents peuvent mourir parce qu’ils s’aiment.

Le dossier de presse complet en cliquant ici

 

 

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